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Boris Herrmann

We compete on the highest level in the toughest races, inspire action & create awareness and highlight solutions to the climate crisis.

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Team Malizia est de retour sur l’eau. L’équipe de course au large de Boris Herrmann a mis à l’eau son nouveau voilier de course, comme prévu, ce mardi 19 juillet, après une période de conception innovante et de construction de 18 mois. Avec son étrave en forme de cuillière et des foils ressemblant à des chisteras, le Malizia – Seaexplorer et son équipe internationale sont à nouveau prêts à naviguer lors de régates en solitaire et en équipage autour du monde, tout en poursuivant leur mission de sensibilisation à la protection du climat.

 35 000 heures de conception, 45 000 heures de construction, plus de 250 personnes l’équipe et de prestataires impliquées. Voilà ce qu’il a fallu pour construire le 

nouveau voilier de course IMOCA de Team Malizia, 

 (Morbihan). « L’équipe est extrêmement fière d’avoir mis le bateau à l’eau à la date prévue. Je pense que c’est une première dans notre milieu d’annoncer une date un an à l’avance et de livrer à temps, explique 

. Nous avons déployé d’énormes efforts de gestion et d’équipe pour y parvenir. »

Avec sa quille rouge de 4,5 m de long et ses nouveaux foils en forme de chisteras, ces paniers en osiers de joueurs de pelote basque, le 

 est sorti du hangar et a été gruté dans le port de La Base de Lorient ce mardi matin sous les regards émerveillés de la foule. Dès que la coque de 18,28 m de long a touché l’eau pour la première fois, l’équipe technique s’est mise à installer le mât, long de 27,30 m, et ses deux outriggers de son nouvel 

En voyant le voilier toucher l’eau à pour la première fois, Boris Herrmann a déclaré : « C’est incroyable de voir que tout 

 par l’équipe au cours de l’année écoulée porte ses fruits – un grand merci à tous et à nos partenaires pour avoir fait de ce rêve une réalité. J’ai hâte de retourner sur l’eau et de naviguer sur cette incroyable machine ! »

Parmi les spectateurs se trouvaient ceux qui ont consacré des centaines d’heures à la construction et à la conception du bateau. Ils étaient rejoints par certains de ceux qui soutiennent l’équipe depuis des années, telles que le 

fondateur de l’équipe, Pierre Casiraghi

, vice-président du Yacht Club de Monaco, Otto Schacht, vice-président exécutif de Sea Logistics chez Kuehne+Nagel, Veit Enders, directeur général de SCHÜTZ – tous voulant commémorer ce moment magique.

Contrairement à beaucoup d’autres équipes de la classe IMOCA, 

 n’est pas un panneau publicitaire pour une seule marque, mais porte la roue des Objectifs de développement durable des Nations Unies et le slogan de l’équipe 

A Race We Must Win – Climate Action Now,

 dans le but de sensibiliser le public et d’inspirer une action climatique ambitieuse. Team Malizia et ses sept partenaires principaux 

EFG International, Zurich Group Germany, Kuehne+Nagel, MSC Mediterranean Shipping Company, Hapag-Lloyd AG, SCHÜTZ

 à Vannes (Morbihan), au cours des 12 derniers mois. La technologie et l’artisanat qui ont permis de construire ce bateau sont parmi les plus avancés dans le domaine de l’ingénierie. « Tirant les leçons de notre expérience des 4 dernières années et en particulier du Vendée Globe 2020-21, nous voulions un bateau capable de maintenir des 

 même dans des conditions de mer difficiles. C’est pourquoi, avec les architectes de VPLP, nous avons choisi des 

lignes de coque plus douces et plus rondes et une proue incurvée

. Nous avons également rendu le bateau encore 

complètement repensé l’ergonomie et l’espace de vie

 », explique le skipper Boris Herrmann.

De nombreux fournisseurs techniques ont été essentiels dans ce processus : SCHÜTZ a fourni le moule de pont et le matériau léger en nid d’abeille utilisé dans la structure du bateau, Gurit, Greenboats, Solbian, Pixel Sur Mer, Avel Robotics, Marlow, B&G, Awentech, et bien d’autres.

 en novembre prochain. Il s’agira du premier véritable test du nouveau bateau lors de cette légendaire course transatlantique de Saint-Malo à la Guadeloupe, et sera également sa première régate en solitaire depuis le Vendée Globe. Pendant 

. Ce défi en équipage autour du monde, d’une durée de 6 mois, démarrera mi-janvier d’Alicante (Espagne) et sera un nouveau test pour le nouveau bateau, cette fois dans les conditions difficiles des mers du Sud – avec en ligne de mire l’objectif ultime du 

, un mini-laboratoire installé sur le précédent bateau et désormais aussi sur son nouveau bateau, Team Malizia continuera à collecter des données océanographiques, telles que les taux de CO2 des eaux de surface, à chaque fois que le bateau naviguera. Ces précieuses données, qui sont rares dans des endroits reculés comme l’océan Austral, aident les scientifiques marins à mieux comprendre et à surveiller l’état de santé des océans.

Le bateau de course, qui navigue sous le pavillon monégasque, porte le 

, en hommage à l’année où Francesco Grimaldi a conquis le rocher de Monaco. Il sera baptisé lors du 

 les 6 et 7 septembre prochains dans son port d’attache Hambourg (Allemagne), où vit Boris Herrmann et où est basé Team Malizia.

Boris Herrmann, skipper de Team Malizia, et Will Harris, co-skipper, devant un des foils

Photo de drone de Team Malizia autour de son nouvel IMOCA,

 mis à l’eau le 19 juillet à Lorient (Morbihan)

L’équipage de Team Malizia debout sur la quille du nouveau _Malizia – Seaexplorer

Team Malizia est de retour sur l’eau. L’équipe de course au large de Boris Herrmann a mis à l’eau son [&hellip;]